Revêtement extérieur

Grâce aux avancées techniques et à l’originalité des concepteurs, le revêtement en bois est devenu un enjeu fort de l’écriture architecturale d’un bâtiment.
En lien avec les différents éléments qui définissent l’enveloppe d’une construction, son rôle est de tout premier ordre.

Utilisé en parement extérieur, plébiscité par les concepteurs et prescrit pour tout type de bâtiment, le bois permet au maître d’ouvrage de s’exprimer et de valoriser son bâtiment. La façade devient alors la carte de visite du bâti.

A noter : la fabrication des produits utilisés en façade ne nécessite pas beaucoup d’énergie grise.

La paroi extérieure et la toiture forment “l’enveloppe”

  • Lames bois

    Il s’agit de Lames de bois massif ou contrecollé en sapin, épicéa, mélèze, douglas, châtaignier, red cedar…

    Principes

    Les bardages en lames sont des revêtements extérieurs destinés à recouvrir des parois verticales ou proches de la verticale. Ils sont constitués par des planches brutes ou rabotées. Ces lames peuvent être à vive arête ou profilées afin de s’emboîter.
    Les bardages sont généralement fixés par clouage sur une ossature secondaire qui assure la ventilation. Ce type de revêtement est une solution sèche présentant une bonne compatibilité avec les techniques d’ossature en bois.
    Avant la pose, il faut mettre en place un pare-pluie continu. Les bardages en bois permettent une grande variété d’expressions architecturales.

    Matériaux

    Qualité

    Compte tenu de l’exposition des bardages en extérieur et donc des variations hygrométriques auxquelles ils sont soumis, on choisira des essences peu nerveuses et peu fendives. Les essences les plus couramment utilisées sont résineuses : douglas, sapin, épicéa, pin (sylvestre ou maritime), mélèze, red cedar.
    Des essences feuillues sont également utilisées : châtaignier, chêne, robinier, et divers bois tropicaux.
    À noter : Les tasseaux formant l’ossature secondaire doivent avoir un classement mécanique minimum : C18.

    Humidité

    Mis en œuvre à l’extérieur des bâtiments, les bardages connaissent des variations d’humidité importantes. Selon la saison, l’exposition et le type de finition, une lame peut avoir un taux d’humidité variant de 8-10% à 18-20%. Afin de limiter les déformations et les gerces des lames, l’humidité des lames de bardage doit être de 15 % avec un maximum toléré de 18%.

    Risques biologiques

    Les lames sont exposées aux risques d’attaque des champignons et accessoirement des insectes. Elles doivent répondre aux exigences de la classe de risque 3. De ce fait, on doit utiliser des bois d’essences naturellement durables ou bien utiliser des bois traités.
    Cependant, l’expérience montre que ces risques d’attaque sont faibles et que des bardages non traités ont une excellente durabilité, s’ils sont choisis dans des essences suffisamment durables (douglas, mélèze, pin,…).
    Le bardage doit toutefois êtres ventilé, et son profil et son mode de fixation doivent être bien réalisés pour éviter toute rétention d’eau.

    Types de lames

    Lames non usinées

    Il s’agit de planches séchées, brutes de sciages ou rabotées et posées horizontalement ou verticalement. Ce principe est traditionnel, mais l’étanchéité autour des pré-cadres et dans les angles doit être bien réalisée.

    Lames usinées

    Il s’agit de lames rainées bouvetées ou feuillurées. C’est le bardage le plus utilisé en France. Les lames sont parfaitement tenues même en cas de variations dimensionnelles puisqu’un jeu est possible. De plus, les pointes peuvent être clouées pratiquement non apparentes si les lames ne sont pas trop larges.

    Dimensions des lames

    La largeur des lames est généralement comprise entre 90 et 150 mm. Elle ne doit pas excéder 7 fois l’épaisseur pour éviter tous risques de déformation.
    L’épaisseur varie entre 18 et 27 mm avec une épaisseur courante de 22 mm surtout dans le cas d’usinage rainé bouveté. Le choix de l’épaisseur dépend aussi de l’écartement des supports afin d’obtenir une flèche réduite (1/200). La longueur peut atteindre 5m.

    Fixation des lames

    La fixation se fait exclusivement par pointes en acier inoxydable car les pointes en acier protégé (galvanisé, électro-zingué, bichromaté, etc.) provoquent toujours, à terme, des coulures noires (la couche de protection se fissure lors de la frappe au marteau manuel ou pneumatique). Ces pointes doivent être obligatoirement annelées ou crantées pour que leur tenue soit assurée dans le temps. Leur longueur doit être au minimum de 2.5 fois l’épaisseur du bardage (soit 55 mm minimum pour un bardage de 22 mm). Si la largeur des lames n’excède pas 120 mm, une seule rangée de pointes suffit à condition qu’il y ait un assemblage rainé bouveté ou feuilluré. Au-delà, on posera une deuxième rangée de pointes.
    Afin de limiter les risques de fentes pour les lames larges il est conseillé de ne pas trop écarter les rangées de clous et de les placer en limite de chant à une distance au moins égale à 1/4 de la largeur de la lame (par exemple pour une lame de 140 mm, la limite du chant = 35 mm).

    Types de pose

    Pose verticale à recouvrement

    C’est la technique la plus traditionnelle. Elle permet un bon écoulement de l’eau de pluie et elle est très durable.

    Elle consiste à clouer des lames légèrement écartées sur des tasseaux horizontaux. Des planches ou des lattes viennent se superposer pour former couvre-joint. Afin de favoriser l’écoulement de l’eau, les lames sont découpées en sifflet pour former larmier en partie basse et doivent être protégées en tête. On peut également poser les planches en recouvrement les unes des autres (pose à clin).


    Pose verticale à embrèvement
    Cette solution est assimilable dans sa pose à la précédente. Pour les lames de faible largeur (<100 mm) la pose d’un seul clou latéral est suffisante et permet la réalisation d’un bardage sans clou apparent.


    Pose horizontale à recouvrement
    Autre technique traditionnelle, la pose à clin est simple à mettre en œuvre même sur des grandes longueurs. Elle est cependant plus salissante que la pose verticale (les coulures de l’eau sont perpendiculaires au sens des fibres). Elle consiste à disposer les lames horizontalement, chaque lame venant recouvrir partiellement la précédente.
    Le recouvrement est au minimum de 10 mm et au moins égal à 10% de la largeur.


    Pose horizontale à embrèvement
    Cette pose est assimilable à la précédente. On veillera à ce que la languette des lames à embrèvement soit toujours posée en partie supérieure.


    Pose inclinée
    A la différence des poses verticales et horizontales, la pose inclinée ne favorise pas la dispersion des eaux. Elle entraîne des risques importants de rétention d’eau en partie basse des lames inclinées qu’il est nécessaire de prévoir notamment par un dispositif de drainage.
    Attention : L’inclinaison des lames peut entraîner des illusions d’optique pouvant faire paraître courbes des éléments droits (par exemple des poteaux).


    Pose cintrée
    Le bardage à lame permet d’épouser sans difficulté des formes courbes. Le rayon de cintrage dépend de l’épaisseur et du profil.

    Ventilation

    Afin d’assurer un bon comportement du bois dans le temps, une lame d’air est réalisée par des tasseaux fixés verticalement ou horizontalement. L’épaisseur de la lame d’air est généralement comprise entre 15 et 30 mm.
    Pour être suffisante, la ventilation doit se faire par des orifices ayant au moins une largeur de 1 cm. Les entrées et les sorties doivent avoir une section minimum de 50 cm2/m et être munies de dispositifs anti-rongeurs et anti-insectes (profilés spéciaux, grillage…)
    Le lattage vertical (lames horizontales) permet une bonne ventilation. En cas de lattage horizontal (lames verticales), il faut prévoir une discontinuité des lattes tous les 2,50 à 3 m avec une mise en quinconce des espaces afin de favoriser la circulation de l’air et l’écoulement des eaux accidentel.

    Pare-pluie

    Afin d’éviter les pénétrations accidentelles d’eau dans les murs à cavité ouverte, un pare-pluie est nécessaire. Imperméable à l’eau, il doit avoir une perméance à la vapeur d’eau suffisante pour éviter tout risque de condensation (mini = 0,5 g/m2.h.mmHg).

    Les principaux pare-pluie utilisés sont :

    • Les feutres bitumés,
    • Les panneaux de fibres de bois bitumés,
    • Les films polyéthylène ou polyester non tissés.

    Le pare-pluie doit être posé avec des recouvrements horizontaux minimum de 10 cm (5 cm pour les recouvrements verticaux).
    On veillera en particulier à ce que le pare-pluie recouvre bien les dispositifs de fractionnement du bardage (solin métallique par exemple) et ne soit pas déchiré.

    Préservation / finitions

    Les bois exposés aux intempéries, même traités en autoclave aux sels ou durables naturellement, auront un vieillissement d’aspect s’ils ne reçoivent aucune finition.
    Si l’on veut éviter tout changement d’aspect, il faut appliquer sur le bois en extérieur des peintures ou des lasures en vérifiant au préalable l’expérience des fabricants et leurs références.

    Bois non traité

    Les bois non traités vont subir les effets décrits avec des nuances qui dépendent des conditions d’exposition et des essences, mais qui, en général, tendent toutes vers le gris ou le noir. Cet aspect esthétique qui n’affecte en rien la durabilité des bois peut poser des problèmes d’intégration dans certains sites et des problèmes d’image de marque.


    Bois traités en autoclave aux sels (CCA, CCB)

    Le traitement en autoclave donne au bardage une couleur verdâtre (pin) ou brune (douglas) et ralentit son grisaillement dans le temps mais ne l’empêche pas sur le long terme.
    Attention : Les lames traitées en autoclave ont un taux d’humidité élevé après traitement et sont donc susceptibles d’un fort retrait. Il est indispensable d’utiliser des bois ayant retrouvé un taux d’humidité de 15% environ. Cette précaution permet également d’éviter les coulures verdâtres pouvant résulter d’une exsudation des produits après traitement.

    Bois rétifiés

    La rétification donne aux lames une couleur brune. Elle limite les reprises d’humidité et donc les attaques de champignons pour les essences sensibles (sapin, épicéa), leur conférant une meilleure durabilité, mais ne ralentit pas le grisaillement.

    Lasures

    Elles peuvent être plus ou moins filmogènes, ce qui donne un aspect plus ou moins satiné, les plus filmogènes se rapprochant des vernis, ceux-ci étant à proscrire en finition extérieure. En effet, une lasure s’entretient facilement sans décapage avant une nouvelle couche car sa composition permet une usure lente et régulière par farinage sans écaillage du film, ce qui n’est pas le cas des vernis.
    Compte tenu des contraintes architecturales, on essaiera de choisir une lasure pigmentée, mais ni incolore, ni trop foncée car dans le premier cas, la protection contre les rayons ultra violets n’est pas bonne et dans l’autre cas, en cas d’exposition au soleil, un échauffement plus important du bois se produit et donc une plus forte dessiccation entraînant plus de déformations.

    Peintures

    Elles doivent avoir une perméance suffisante pour laisser respirer le bois. Les peintures micro poreuses en phase aqueuse sont celles qui offrent la meilleure durée de vie. Certaines lames peintes offrent une garantie de finition de10 ans, quand la peinture est appliquée en usine de manière industrielle.

    Dégriseurs

    Ce sont des produits permettant de nettoyer le bois même après 15 ou 20 ans et qui redonnent au bardage exactement sa couleur d’origine.


    Autres produits

    Bardages en bois reconstitué

    Il s’agit de lames qui ressemblent à des lames de bois massif :

    • Profilés en fibres de bois collées haute densité, revêtus d’une finition opaque appliquée en usine d’une durée de vie garantie plus de 10 ans sans entretien,
    • Profilés en particules agglomérées par résine synthétique avec également une finition laquée opaque appliquée en usine d’une durée de vie également très longue sans entretien.

    Elles sont posées comme des bardages en bois massif, sur liteaux et pare-pluie.

    Bardage en bois lamellé-collé

    La technique du lamellé-collé permet de fabriquer des bardages en bois de plus forte épaisseur (jusqu’à 30 mm.) et de plus grande largeur (jusqu’à 30 cm.) que les lames en bois massif.
    Les conditions de pose et d’entretien sont identiques à celles des lames massives.
    L’écartement des supports ne devra pas dépasser 25 fois l’épaisseur du bardage.
    Ex : Bardage 18 mm = écartement 55 cm sans excéder 65 cm.
    La jonction d’extrémité des lames rainées bouvetées en bout ou la jonction de deux lames doit se faire obligatoirement sur un liteau.

    Normes et DTU

    DTU 31.2 : Construction des maisons et bâtiments à ossature en bois
    DTU 41-2 : Revêtements extérieurs en bois
    Cahiers 124 et 128 du CTBA

    TÉLÉCHARGER LA BROCHURE

  • Panneaux

    Il s’agit de panneaux dérivés du bois contreplaqué, panneaux trois plis, panneaux bois ciment ou fibre ciment….

  • Bardeaux

    Il s’agit de bardeaux en bois sciés fendus en mélèze, châtaignier.

    Principes

    Les bardages en bardeaux sont des revêtements extérieurs destinés à recouvrir des surfaces verticales (murs) ou inclinées (toiture). Ils sont constitués par des planches de faible longueur fendues ou sciées.
    Les bardeaux sont généralement fixés par clouage sur une ossature secondaire qui assure la ventilation. Avant la pose des bardeaux, il faut mettre en place un pare-pluie continu.
    Ce type de revêtement est une solution sèche présentant une bonne compatibilité avec les techniques d’ossature en bois mais relativement longue à mettre en œuvre.

    Les bardeaux en bois s’adaptent à des volumétries complexes. La richesse de leurs combinaisons et de leurs textures permet une grande variété d’expressions architecturales.


    Matériaux

    Qualité

    Les essences les plus couramment utilisées sont les suivantes : châtaignier, mélèze et plus rarement épicéa et chêne pour les essences locales, red cedar, white cedar, séquoia pour les essences importées.

    Humidité

    Mis en œuvre à l’extérieur des bâtiments, les bardeaux connaissent des variations d’humidité importantes. Afin de limiter les déformations et les gerces des lames, l’humidité des bardeaux doit être de 15% avec un maximum toléré de 18%.

    Risques biologiques

    Les bardeaux sont exposés aux risques d’attaques des champignons et accessoirement des insectes. Ils doivent répondre aux exigences de la classe de risque 3.
    Cependant, l’expérience montre que ces risques d’attaque sont faibles et que des bardeaux réalisés dans des essences réputées peu durables comme l’épicéa non traité ont une bonne durabilité s’ils sont correctement ventilés.

    Types de bardeaux

    Bardeaux sciés

    Les bardeaux sciés industriellement sont la solution la plus économique. Ils permettent un bon calibrage de l’épaisseur et de la surface. Le sectionnement des fibres lors du sciage les rend moins pérennes que les bardeaux fendus.


    Bardeaux fendus

    Les bardeaux fendus présentent une épaisseur et un état de surface souvent irrégulier car la fente du bois est liée aux fibres du bois. Ce sont des produits à fibres continues qui possèdent une grande longévité dans le temps.


    Types de pose

    Pose à simple recouvrement

    C’est la technique la plus courante. À l’exception du premier rang qui est souvent posé à double recouvrement, les bardeaux sont disposés en simple épaisseur sur chaque rang. Il faut donc prévoir un recouvrement suffisant des bardeaux pour assurer l’étanchéité.
    Le pureau, c’est-à-dire la partie exposée, ne doit jamais être supérieur à la moitié de la longueur des bardeaux moins 10 mm.
    Exemple : bardeau de 400 mm = pureau maxi de 190 mm.


    Pose à double recouvrement

    Dans la pose à double recouvrement, les bardeaux sont disposés en deux couches par rang ce qui permet d’obtenir une ligne d’ombre profonde. Le rang du dessous peut être de qualité inférieure. Les joints du rang de surface doivent être décalés d’au moins 40 mm des joints des rangs du dessous. Le bout du bardeau exposé déborde d’environ 15 mm sur le bout du bardeau en dessous.
    Dans le cas de la méthode à double recouvrement, il est possible d’avoir un pureau plus grand. Celui-ci ne devrait cependant pas être inférieur au 3/4 de la longueur du bardeau


    Attention : Quelle que soit la pose, les rangs de bardeaux doivent être ajustés pour s’aligner sur les parties hautes et basses des ouvertures et d’une manière générale sur toutes les bandes horizontales.

    Autres produits

    Bardeaux en panneaux

    Afin de faciliter la pose, on trouve sur le marché des panneaux préfabriqués de bardeaux comprenant un ou deux rangs fixés sur des liteaux ou un panneau de contre-plaqué. D’une longueur voisine de 2,50 m et d’une largeur comprise entre 24 cm (1 rang) et 40 cm (2 rangs), ces panneaux, sont aussi rapides voire plus rapides (pour les panneaux larges) à mettre en œuvre que les lames.

    Normes et DTU

    DTU 31.2 : Construction des maisons et bâtiments à ossature en bois
    DTU 41-2 : Revêtements extérieurs en bois
    Cahiers 124 et 128 du CTBA

    TÉLÉCHARGER LA BROCHURE

  • Choisir son revêtement bois

    Selon la finition choisie, l’entretien peut être limité et la durée de vie très longue, dès lors que la façade a été conçue et mise en œuvre correctement.
    En fin de vie, le bois est réutilisable ou facilement recyclable en fonction des traitements et finitions qu’il a reçus.

    A chaque projet les critères de choix du parement extérieur doivent être adaptés à la spécificité de la situation du programme de construction.

    Exigences techniques et réglementation

    Pour assurer la durabilité et la sécurité de l’ouvrage en termes de stabilité mécanique et de résistance au feu, il est nécessaire de se référer aux DTU 41.2 et 31.2.

    Coût et entretien

    Les coûts à considérer lors du choix doivent être appréhendés de façon globale. Il ne suffit pas d’inclure seulement ceux liés aux matériaux et à la mise en œuvre, il faut aussi penser à l’entretien au cours de sa durée de vie. Tout type de revêtement avec ou sans finition a besoin d’un entretien plus ou moins régulier.

    Esthétique

    Le choix du revêtement est défini pour obtenir l’apparence globale souhaitée. Le maître d’ouvrage lui accorde une importance particulière et l’architecte peut proposer une multitude de formes, de structures, de textures et de couleurs.

    Situation et géométrie du bâtiment

    Les conditions climatiques sont très différentes d’une région à l’autre. L’altitude, la proximité de la mer et l’orientation du bâtiment par rapport aux vents dominants sont autant d’éléments à prendre en compte. Pour éviter des pathologies ultérieures, les revêtements bois sont déconseillés dans les cas d’expositions très défavorables. Il faut éviter les desséchements trop rapides, ainsi que de longue durée avec une teneur en eau supérieure à 20%.

    Considérations environnementales

    Pour une empreinte environnementale minimum, il faut s’assurer que le bois est issu de forêts durablement gérées (labels FSC/PEFC), il faut également être attentif aux impacts sur l’environnement à toutes les étapes de leur cycle de vie. Quant à son aptitude à une réutilisation ou à un recyclage en fin de vie, les produits de finition ou de traitement sont particulièrement concernés. Pour atteindre la durée la plus élevée, il faut avoir le souci d’assurer une bonne qualité constructive et de mise en œuvre.

    TÉLÉCHARGER LA BROCHURE

  • 2 TYPES DE PARQUETS

    La norme NF EN 13-756 réserve le terme parquet à « tout revêtement de sol en bois ou à base de bois dont la couche d’usure (parement ou élément de parement) a au moins 2,5 mm d’épaisseur »

    • Les parquets en bois massif : fabriqués de façon artisanale ou industrielle, ce sont les parquets les plus durables (jusqu’à 100 ans). Ils offrent un aspect authentique et un confort incomparable. Les lames sont faites de bois massif, et peuvent être collées ou clouées. Ces lames sont d’une épaisseur variant de 6 à 24 mm, et sont très appréciées pour leur robustesse et leur esthétique naturelle. Leur pose demande un peu plus de savoir-faire que celle des lames et panneaux contrecollés, mais leur solidité et leur esthétique sont sans égal.

    • Les lames et les panneaux contrecollés : fabriqués en usine, ils se composent de plusieurs couches de bois (massive pour la couche de parement d’au moins 2,5 mm, contreplaqué et médium pour les autres couches). Économiques et pratiques, ils peuvent être poncés, vernis et même colorés. Ils sont disponibles en de très nombreuses essences. Ce type de parquet rencontre un franc succès pour sa facilité de pose sur différents supports (telle que de la moquette rase) et le charme naturel du bois.


    Pour aller plus loin :

    Brochure PARQUETS de la campagne Résolument bois
    Dossier de présentation de la marque Parquets de France
    Site bois.com
    Pôle bois de la FFB
    Site de l’UFEPP

  • Comment choisir une essence ?

    Dans quelle pièce de la maison le parquet sera-t-il posé ? Est-ce une pièce à fort trafic ? Le type d’usage doit être pris en considération pour chaque volume afin de définir la dureté de l’essence envisageable. La dureté des bois s’étend de A à D, c’est-à-dire du matériau le plus tendre au plus dur.
    Dans le cadre d’une utilisation domestique on distingue généralement trois types d’usage :

    • Modéré : il concerne les bois tendres (classe A) et mi-durs (classe B). Il est installé dans les pièces de faibles passages ou intermittents (chambres et couloirs sans accès vers l’extérieur).

    • Général : les bois employés sont également de classe A (épaisseur de parement > à 4,5 mm) ou B (épaisseur de parement > à 3,2 mm). Ce type de parquet est disposé dans des zones de passage moyen (séjours sans accès vers l’extérieur et hall d’entrée d’appartement).

    • Elevé : Ce type de parquet concerne les bois mi-durs (classe B) et durs (classe C – épaisseur de parement > à 2,5 mm), les lames ou panneaux de classe B et C représentent généralement le revêtement de sol de zones de passage intense (pièces avec accès sur l’extérieur).

    Classe d’usage Volumes Cl. de dureté Essences compatibles
    Usage domestique modéré. Zones de passage faible ou intermittent Chambres, couloirs… A Aulne, épicéa, pin sylvestre, sapin
    Usage domestique général. Zones de passage moyen. Séjour, salle à manger B Bouleau, mélèze, merisier, noyer, pin maritime, sipo, teck
    Usage domestique élevé. Zones de passage intense. Hall d’entrée, cuisine, pièces de vie C Afrormasia, angélique, charme, châtaigner, chêne, érable, eucalyptus, frêne, hêtre, iroko, makoré, moabi, movingui, orme
    Usage général en lieu public et domestique élevé.Zones de passage très intense. Hall de réception, salle polyvalente, bureau collectif… D Cabreuva, doussié, ipé, jatoba, merbau, wengé

    Pour aller plus loin :

    Brochure PARQUETS de la campagne Résolument bois
    Dossier de présentation de la marque Parquets de France
    Site bois.com
    Pôle bois de la FFB
    Site de l’UFEPP

  • 3 manières de poser un parquet

    Dans toute pose de parquet, il faut toujours prévoir un jeu périphérique, de 5 à 8 mm, sur tout le périmètre de la pièce, afin d’assurer un espace de dilatation entre le mur et les lames que l’on peut masquer par une plinthe.

    POSER UN PARQUET COLLE :

    le parquet collé est directement collé sur le sol après préparation de l’ancien support (dans le cas d’une rénovation). Il présente l’avantage de pouvoir être posé sur un ancien revêtement : béton, carrelage, dalles, parquet… Une sous-couche isolante améliorera le confort de la marche. Pour faciliter l’accrochage et donner plus de souplesse au bois, la colle est étalée sur un support sec, propre et absorbant, appliquée sur toute la surface à l’aide d’une spatule crantée adaptée à la colle.
    Astuce de pose : ne prenez pas un gros pot, la colle aura perdu de son efficacité avant que le pot soit vide, même en une journée.

    POSER UN PARQUET FLOTTANT :

    le parquet flottant est compatible avec les lames et les parquets contrecollés. Il se présente généralement calibré en lames de grandes dimensions et de faible épaisseur qui permettent une pose rapide sur un sol existant et restent d’un entretien très facile. Le parquet flottant s’obtient avec des lames collées les unes aux autres grâce à des rainures et languettes, ce qui convient parfaitement à la pose en appartement. Attention pour avoir l’appellation parquet ce revêtement doit posséder une partie supérieure, dite de parement, d’au moins 2,5 mm de bois noble.

    POSER UN PARQUET CLOUE :

    le parquet cloué est fixé à un support dit « lambourdes » de section usuelle de 80 mm x 27 à 34 mm d’épaisseur. Pour améliorer le confort thermique et acoustique, le plan de lambourdage peut être rempli par un isolant fibreux non pulvérulent. Des trois manières de poser un parquet, c’est la pose clouée qui est la plus traditionnelle et qui résiste le mieux au temps

    Pour aller plus loin :

    Brochure PARQUETS de la campagne Résolument bois
    Dossier de présentation de la marque Parquets de France
    Site bois.com
    Pôle bois de la FFB
    Site de l’UFEPP

  • Finitions

    Le choix d’une finition pour un parquet dépend à la fois de son utilisation future et de l’aspect recherché. Aujourd’hui il existe un grand nombre de produits disponibles permettant de garantir qualité, esthétique, et durabilité à votre parquet. Les produits pouvant être utilisés pour les finitions sont :

    • Les teintes : appliquées au contact du bois avant toutes finitions et de préférence sur les vieux parquets, elles sont destinées à modifier l’aspect extérieur du parquet. Il existe des produits permettant de vieillir l’aspect du parquet. Les teintes sont nécessaires pour obtenir des tons soutenus et profonds.
    • Les céruses : principalement en usine sur parquets finis.
    • Les fond-durs (ou sealers) : ce sont des produits de préparation de surfaces destinés notamment à limiter la pénétration des tâches, assurant une fonction de bouche-pores. Ils assurent une optimisation de l’accrochage de la finition. A appliquer avant la vitrification ou l’encaustiquage.
    • Les vernis (vitrificateurs) : ils présentent une grande résistance à l’usure et protègent efficacement le parquet contre les tâches. Leur durée de vie dépend de l’usage. Il est possible d’utiliser des vernis teintés.
    • Les cires et encaustiques : il s’agit de finitions traditionnelles qui dégagent une odeur appréciée mais qui nécessitent un entretien fréquent et qui sont peu résistantes à l’eau et à l’usure. Il est possible d’utiliser des cires teintées.
    • Les huiles : Modifiées ou végétales, elles confèrent au parquet un aspect mat et naturel. Elles imprègnent profondément les pores du bois et permettent des réparations ponctuelles. Nécessitant un entretien très régulier mais aisé, elles sont recommandées dans les zones à fort trafic.

    Attention ! Certains bois changent de couleurs lorsqu’ils sont cirés. L’orme s’assombrit beaucoup alors que le chêne fonce un peu lorsqu’il est passé à l’huile. La finition peut changer un parquet, ce qui la rend tout aussi délicate que nécessaire. En marron foncé, en noir, en rouge et bien d’autres couleurs, teinter un parquet est idéal pour avoir le sentiment de changer de décor, pour donner un coup de jeune à votre sol ou lui donner une finition particulière.
    Précisons qu’il existe également une offre importante de parquets finis en usine et prêts à poser.

    Pour aller plus loin :

    Brochure PARQUETS de la campagne Résolument bois
    Dossier de présentation de la marque Parquets de France
    Site bois.com
    Pôle bois de la FFB
    Site de l’UFEPP

  • Entretien

    Le parquet est un revêtement qu’il faut savoir entretenir. Le ponçage, la vitrification, le cirage ou l’huilage sont des étapes indispensables pour garantir la durée de ce sol.

    • Le parquet vitrifié : pour enlever les tâches, un peu d’eau diluée dans du détergent fera largement l’affaire.
      Pour enlever les rayures, il faut utiliser une ponceuse à grain fin en ponçant en croix puis repasser une couche de vitrificateur. Pour redonner de l’éclat à un parquet terni par le temps il est conseillé de le frotter avec un chiffon imbibé de polish ou d’un mélange mi-alcool à brûler mi-huile de lin.

    • Le parquet ciré : pour un bon entretien il doit être ciré dans son intégralité au minimum deux fois par an, la cire d’abeille semble particulièrement efficace. En cas de tache persistante, il suffit de passer un peu de cire, teintée à l’endroit abîmé.

    • Le parquet huilé : il doit être régulièrement dépoussiéré avec un balai à franges humidifié. Il faut repasser au moins une fois par an une couche d’huile. En cas de salissure extrême lavez votre parquet au savon noir avec une machine à nettoyer les sols

    Pour aller plus loin :

    Brochure PARQUETS de la campagne Résolument bois
    Dossier de présentation de la marque Parquets de France
    Site bois.com
    Pôle bois de la FFB
    Site de l’UFEPP

  • La marque parquets de France

    Lancée en juin dernier lors du CIB à Nantes, la marque collective « Parquets de France » a été créée par les fabricants de parquets réunis au sein de l’UFFEP afin d’apporter au consommateur des garanties de qualité.
    Pour bénéficier de ce label un parquet (massif ou contrecollé) doit être à 100% fabriqué en France.
    La marque impose aux industriels des quantités minimales de bois provenant de France et d’Europe : 90% pour les parquets massifs et 100% pour les contrecollés.
    Les approvisionnements doivent provenir de forêts gérées durablement.
    L’ambition de cette marque est de développer un marché et des emplois locaux.

    Le site web www.parquetsdefrance.fr est en cours de mise en ligne afin d’offrir une information plus large.


    Pour aller plus loin :

    Brochure PARQUETS de la campagne Résolument bois
    Dossier de présentation de la marque Parquets de France
    Site bois.com
    Pôle bois de la FFB
    Site de l’UFEPP

  • Lambris

    La norme NF EN 13-756 réserve le terme parquet à « tout revêtement de sol en bois ou à base de bois dont la couche d’usure (parement ou élément de parement) a au moins 2,5 mm d’épaisseur »Le lambris est un revêtement intérieur qui peut être posé en partie ou sur l’ensemble des murs verticaux, des rampants de toiture et plafonds.

    On désigne comme lambris des lames constituées :

    • D’un parement visible et décoratif,
    • D’un contreparement,
    • De rives à rainures et languettes.


    Dimensions standard

    Longueurs de lames standards :

    • 2 m : toutes utilisations.
    • 2,50 à 2,70 m : pour un habillage sans raccord.
    • 4 m : plafonds.
    • 1, 20 m : soubassements.

    Largeur de lames standards de 5 cm à plus de 37,5 cm
    N’hésitez pas à utiliser des lames de différentes dimensions pour créer des effets graphiques.

    Orientation du lambris

    • La pose horizontale : agrandit les petits volumes
    • La pose verticale : donne de la hauteur à un volume bas
    • La pose oblique ou en chevrons : apporte de la fantaisie à un grand volume rectiligne

    Conseils : pour l’aménagement des combles en plan incliné, la disposition horizontale des lames est recommandée. Pour prévenir les variations dimensionnelles du bois, stocker les lames du lambris à plat et déballées dans la pièce où le lambris va être posé au moins 72h avant la pose

    Pose des lambris

    • La pose collée : sur support plan, sain et sec pour des lames de faible épaisseur (< 7 mm). Utiliser des clous sans tête. Les fixer dans la rainure avec une pointe ou chasse clou.
    • La pose clouée ou clipsée : sur tasseaux en bois de 40 à 60 cm, espacés en quinconce, perpendiculairement au sens de pose, pour une bonne circulation d’air. A la hauteur de chaque tasseau, engager la petite languette du clip dans la rainure de la lame du lambris. Les clips peuvent être cloués ou agrafés. Ils comportent des trous prévus à cet effet. Engager la lame suivante qui sera fixée de la même façon.

    Conseil : en milieu humide, laisser également 3 cm entre le sol et les lames, préalablement imprégnées d’une solution hydrofuge fongicide.

    Finitions

    Si la plupart des lambris sont vendus prêts à l’emploi, les lames brutes peuvent néanmoins être personnalisées par :

    • Un traitement protecteur et décoratif qui met en valeur la couleur, la veine ou le grain du bois.
    • Une mise en couleur ou une mise en relief qui dissimule ou au contraire souligne la texture du bois.

    Le traitement doit être appliqué sur les deux faces de la lame, voire sur les tasseaux, afin d’éviter la déformation du bois. La plupart des traitements ne nécessitent pas d’entretien ultérieur.

    Pour aller plus loin :

    Brochure « Aménagement intérieur » campagne Résolument Bois
    Site Bois.com

  • Panneau bois

    Les panneaux se déclinent à l’envi pour s’adapter à tous les types de réalisations. Une bibliothèque, des cloisons, un plancher, une charpente…

    Si les panneaux sont particulièrement économiques, ce n’est pas leur seul avantage. Ils sont également résistants, faciles à travailler et… esthétiques.

    Peints, laqués ou simplement poncés, ces matériaux élégants s’invitent en décoration. Certains exercent leur charme à l’état brut (OSB, MDF), d’autres s’habillent d’un papier décor (mélaminé) ou d’une feuille de bois noble (placage).



    Types de panneaux

    Les panneaux sont avant tout des dérivés du bois. Ils disposent donc de tous les avantages de ce matériau naturel. Ils sont légers, isolants et résistent aux variations de températures. Ces qualités intrinsèques sont encore renforcées au cours du processus de transformation. Chaque panneau possède ainsi des qualités particulières :

    • Les panneaux de fibres se déclinent en différentes densités, offrant ainsi une grande polyvalence d’emplois, et ils peuvent être hydrofuges (pour une utilisation en sous-toiture par exemple) ou encore ignifuges.
    • Le contrecollé massif et le lamellé-collé jouent la carte de la résistance naturelle du bois. Fabriqués dans diverses essences, ils sont à la fois solides et esthétiques.
    • Le panneau de particules non orientées (couramment appelé « aggloméré ») est quant à lui économique et léger, tout en offrant la solidité nécessaire pour des aménagements intérieurs.

    Quel panneau pour quel usage ?

    Tous les types de panneaux sont disponibles en grandes dimensions et dans des épaisseurs variées. Et pour plus de facilité d’utilisation, ils peuvent être découpés à la commande.

    Type de panneau Utilisation courante
    Panneau de fibres isolant Eléments acoustiques, sous-couche de parquet, sous-toiture
    MDF ou medium (Panneau de fibres moyenne densité) Parquet (stratifié), mobilier, agencement
    HDF (Panneau de fibres haute densité) Aménagement intérieur, mobilier, emballage
    OSB Planchers, support de couverture, voiles de contreventement, agencement
    Panneaux de particules non orientées (agglomérées) Support de couverture, plancher, paroi, revêtement intérieur, étagères
    Panneaux contreplaqués Planchers, cloisons, pièces d’assemblages de charpente, bardage, agencement
    Panneaux de bois massif contrecollés Planchers, murs porteurs, toiture, agencement, mobilier
    Panneau lamellé-collé Agencement, mobilier, marches d’escaliers, plan de travail

    Le panneau acoustique

    Les nuisances sonores sont devenues une préoccupation prioritaire lors de la construction ou la rénovation d’un bâtiment. Principalement urbaine, cette forme de pollution peut en effet être atténuée grâce à des produits bois comme le panneau acoustique.

    Le panneau acoustique bois se charge d’amortir l’énergie vibratoire des ondes sonores tout en offrant un parement bois hautement décoratif.

    De plus, le panneau acoustique est un produit bois :

    • Destiné aussi bien aux murs et cloisons qu’aux plafonds
    • Disponible en divers dimensions standard
    • Redécoupable sur mesures
    • D’une grande facilité de pose
    • Fabriqué en plusieurs essences
    • D’entretien facile.

    Il existe plusieurs types de panneaux aux caractéristiques acoustiques. Dans cette famille de produits, on trouve notamment des panneaux:

    • En laines minérales,
    • En plastiques alvéolaires,
    • En produits divers de type aluminium et matériaux de synthèse,
    • D’origine végétale comme le chanvre, le liège, les fibres de bois et le bois massif.

    Pour aller plus loin :

    Brochure « Aménagement décoration » campagne Résolument Bois
    Site Bois.com

Partager